L’exode, juin 1940. Yvonne Dockès n’a pas vingt ans. Avec ses parents, elle quitte les Vosges pour rejoindre Nîmes dans le Sud de la France. Tous trois voyagent dans leur Citroën, atteignent la Haute Loire et s’arrêtent à Saugues. Pour Yvonne et sa famille, cet arrêt dû au hasard, imposé par la débâcle, dure trois mois, de juin à septembre 1940. Yvonne écrit alors 150 recettes d’une écriture dense et régulière dans un petit carnet. Celui-ci va l’accompagner tout au long de de son existence, un repère, un guide. Dans l’exil, la mémoire des nourritures familiales reste un ancrage face au désarroi et à la faim. Lire la suite…
Claude Gutman – Le cosaque de la rue Garibaldi
Le divorce de ses parents le conduit en France avec son père. Sa mère demeurera au kibboutz Sdot-Yam (Césarée) qu’il évoquera dans ses ouvrages.
Professeur de lettres, il quittera l’enseignement en 1988 pour se consacrer à son écriture et à celle des autres. Il crée aux éditions Syros la collection Croche-Patte, puis dirige Page Blanche (Gallimard). Il quitte Gallimard pour les Éditions du Seuil où il fonde la collection Fictions-Jeunesse. Lire la suite…
Guta Tyrangiel Benezra
À l’heure où les médias se font l’écho d’un antisémitisme croissant et de la montée des extrémismes, si certains semblent avoir la mémoire un peu courte, d’autres, en revanche, n’ont rien oublié des stigmates d’une guerre qui les a laissés orphelins dans les pires conditions que l’on puisse imaginer.
Partageant son temps entre Lauresses et l’Israël, cette ancienne avocate internationale est née dans le ghetto de Varsovie en 1940. La petite fille juive a perdu son père mort en martyr dans le Ghetto tandis que sa mère a été brûlée dans un camp de concentration.
Recueillie et élevée par une famille de polonais chrétiens, elle a vécu la barbarie nazie dans une Pologne communiste et antisémite. Lire la suite…
« Si différents ! Si semblables ! »
Dans le contexte social actuel, il nous a paru nécessaire de faire connaître aux publics juif et non-juif le travail important réalisé par l’École Ganenou avec Isabelle Denis, Sœur de Notre-Dame de Sion, sur les échanges inter-religieux qu’elle a depuis trente ans avec les élèves de CM1 et CM2. Elle a collationné ces dix dernières années dessins, questions, extraits de réflexions et bilans d’élèves qui montrent l’intérêt de ces élèves, ce qui lui a donné l’idée de publier, de façon artisanale, un ouvrage intitulé « Si différents ! Si semblables ! Surprises d’une rencontre ». Lire la suite…
David Doma
David Doma est juif par sa mère (française d’origine russe), sa grand-mère maternelle (née en France) et son grand-père maternel (né en Russie).
Son père était camerounais.
La nuit des secrets
Voici un roman choral d’une lecture très agréable. Tout à tour, Isaac Golder, depuis Rome ou Paris, Rachel Kaplan, à Rimini en Italie et Juan Cerro à Esquel en Argentine, livrent, par bribes, leur récit.
Au fil des pages se reconstitue l’histoire terrible et douloureuse qui lie à jamais ces trois personnages.
Adolphe Nysenholc
Enseignant, essayiste et dramaturge, tente avec passion de faire son deuil de la Shoah. Chez lui, l’ironie et la dérision donnent une connotation particulière aux petits drames emblématiques qui renvoient aux grandes tragédies de ce monde.
Adolphe Nysenholc, finaliste du Prix Rossel pour son roman Bubelè, l’enfant à l’ombre, donne avec Mère de guerre un hommage poignant à un vieux couple qui a sauvé un enfant durant la guerre. Il est aussi auteur d’essais sur le cinéma (Charles Chaplin, L’âge d’or du comique ; André Delvaux ou le réalisme magique, Ed. Cerf) Prix littéraire du Parlement de la Communauté française pour La Passion du diable. Il est membre des EAT. Lire la suite…
Philippe Enquin
Philippe Enquin est né à Buenos Aires en 1935, dans une famille de la bourgeoisie juive, totalement assimilée. Il a suivi des études d’ingénieur à l’Université de Buenos Aires (UBA) et a joué un rôle important au sein du Centre des Étudiants de sa faculté, dont il a été le vice-président en 1958. En 1960, il se marie avec Gladys Aslan et, en 1962, s’installe en France, où se déroulera toute sa carrière de consultant, en grande partie au sein de sa propre entreprise, MID (Marketing, Innovation et Développement) fondée en 1973. Dans les années 1990, Enquin, qui a deux enfants et cinq petits-enfants, commence à prendre conscience de son appartenance au peuple juif.
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