« Je laisse des traces… alors j’ai vécu »
Alors que sa mère et sa sœur Hannah ont été assassinées dans un camp en janvier 1943 et que son père, peu après, a été assassiné dans le ghetto de Varsovie, Guta, née dans le ghetto en 1940 survivra grâce à un polonais qui la cachera et la traitera comme sa propre fille. Aidée par ce père d’adoption, elle se retrouve à Strasbourg dans les années soixante et entreprend des études supérieures. Elle s’y marie avec Claude, Juif marocain. Le couple aura deux enfants, Annouchka et Patricia. Puis c’est le Canada où la famille se retrouve à Ottawa. Au début des années 80, elle choisit de vivre ses dernières années en Israël, auprès de ses filles et de ses petits‐enfants.
Guta Tyrangiel Benezra, Le grand témoin du Cercil.
Dans son livre, L’Ombre des préjugés, récit autobiographique publié en 2014 par les éditions L’Harmattan, Guta dévoile son destin non par choix mais par nécessité…
Organisé avec Anima & Cie et Loire Vistule
Guta Tyrangiel Benezra ©TDR
Musée‐Mémorial des enfants du Vel d’Hiv – Orléans





Programme du
La Calima est un vent du désert qui apporte une brume de sables et de poussières très particulières sur les iles Canaries.
Création pour le Festival des Cultures juives 2016
Chanteuse et actrice. Lauréate du prix de l’Académie Charles Cros, elle se produit en France et sur toutes les scènes du monde : Argentine, États-Unis, Israël, Pologne, Australie.Dans son douzième disque, sorti en 2010 sous la forme d’un livre-disque « Mon yiddish blues » (Naïve), elle aborde le répertoire traditionnel, celui des chansons extraites des comédies musicales américaines en yiddish données dans les années 1930 dans le Lower East Side de New York.