Enseignant, essayiste et dramaturge, tente avec passion de faire son deuil de la Shoah. Chez lui, l’ironie et la dérision donnent une connotation particulière aux petits drames emblématiques qui renvoient aux grandes tragédies de ce monde.
Adolphe Nysenholc, finaliste du Prix Rossel pour son roman Bubelè, l’enfant à l’ombre, donne avec Mère de guerre un hommage poignant à un vieux couple qui a sauvé un enfant durant la guerre. Il est aussi auteur d’essais sur le cinéma (Charles Chaplin, L’âge d’or du comique ; André Delvaux ou le réalisme magique, Ed. Cerf) Prix littéraire du Parlement de la Communauté française pour La Passion du diable. Il est membre des EAT.
L’ouvrage de Adolphe Nysenholc, Bubelè, l’enfant à l’ombre, édité en 2007 chez L’Harmattan, vient d’être réédité chez Espace Nord, Communauté Française de Belgique.
Ce livre figure désormais dans la « Collection du patrimoine littéraire francophone belge », Espace Nord.
C’est sa lecture qui avait motivé Rachel Lascar, de Jérusalem, à monter « Mère de guerre » en Israël.
Quelques critiques sur Bubelè:
– de Philippe Lejeune (grand spécialiste de l’autobiographie au Seuil) : « un livre bouleversant…. Un texte impressionnant…. Un beau livre »,
– de l’Arche : « ce récit attachant et drôle est aussi un témoignage d’affection et de gratitude » (Shirley Rusniak),
– du Soir : « un petit livre criant de vérité et de sincérité qui sonne juste et frais » (Jean-Claude Vantroyen),
– de Los Muestros : “La force du récit réside dans la description de l’angoisse archaïque de l’enfant. » (Micheline Weinstock)
– de La Revue Générale : « évoqué avec un talent réel… s’est approché de l’universel. » (Jean C. Baudet)
– du Bulletin de la Fondation Auschwitz : « bien écrit… recommandé aux enseignants du secondaire ». (Bruno Della Pietra)
– de Contact J : « écrit avec le cœur… d’un enfant caché… si bien suggéré le désarroi.. » (Kaja Kengen)
– du Carnet et les Instants : « la force du livre tient à ce point sans cesse établi entre la réalité vécue et le fonds culturel et légendaire comme moyen de comprendre et d’espérer. » (Joseph Duhamel)
– de Points critiques : « un roman d’initiation… comment retrouver la voix de cet enfant sans voix qu’on a été ? C’est le premier défi littéraire…. Dès les premières pages on s’attache à un ton, un style concis, sans pathos… » (Françoise Nice)